Comment faites-vous face au changement ?
Pour les uns, toute forme de changement est vécue comme un arrachement, une douleur, parfois une terreur alors que pour d’autres, le changement est synonyme d’excitation devant le nouveau, de plaisir de découvrir, de joie face à de nouvelles expériences, de source d’apprentissage. De qui vous sentez-vous le plus proche ?
Pour ceux qui résistent quelque peu au changement, les clés suivantes tentent d’expliquer cette résistance.
1. Première clé : la sécurité interne
Cette sécurité se crée dans le ventre de la mère et se nourrit plus tard dans le lien à la mère. Une Confiance en la Vie ou au contraire une Angoisse face à l’Inconnu va s’installer durablement en chacun de nous, en fonction de ce premier contact avec la Vie. Posséder cette sécurité interne est un atout précieux face aux situations de changement. C’est comme une ancre ou un port d’attache intérieur. Nous pouvons nous y réfugier quand les repères externes changent autour de nous. L’absence de sécurité intérieure aura un impact plus ou moins important en fonction de notre histoire personnelle, des manques plus ou moins profonds.
2. Deuxième clé : nos premières étapes
Plus nous avons reçu de Permissions de la part de nos figures parentales qui nous ont accompagnées, plus nous sommes « outillés » de ressources pour faire face à de nouvelles situations. Le changement n’est alors en rien inquiétant. Nous pourrons rêver notre futur, explorer de nouvelles voies, penser notre avenir, imaginer les actions à mener, réussir ce que nous entreprenons…. et bien d’autres choses encore.
3. Troisième clé : nos conclusions
Ces conclusions sont posées très tôt dans notre vie et vont s’ancrer en nous sous forme de croyances qui deviennent pour la plupart inconscientes. Ces croyances vont guider nos choix, nos décisions, nos actions, comme si l’enfant de 5 à 7 ans dirigeait notre vie d’adulte. De telles croyances ne sont ni bonnes ni mauvaises. Elles sont plutôt aidantes ou limitantes en fonction des situations vécues.
4. Quatrième clé : survie
Nous nous reconnaissons en disant parfois « c’est bien moi, ça ! ». Le scénario est la meilleure option trouvée par l’enfant que nous étions pour être aimé et trouver sa place dans son environnement. L’amour était l’enjeu vital. Ne pas être aimé signifie ne pas pouvoir vivre. C’est pourquoi il est ici question de survie. De ce fait, remettre en question cet équilibre ne peut être vécu – dans notre inconscient – que comme éminemment risqué. Transformer cette structure ainsi construite (notre scénario), puis la modifier, va créer de fait une situation vécue comme dangereuse.
5. Cinquième clé : cumul des mandats
Quand le changement survient là où la sécurité interne est fragile (clé n°1), combiné à des messages limitants reçus très tôt (clé n°2) auxquels s’ajoutent nos conclusions/notre scénario de vie (clé n°3), ce qui donne des comportements récurrents auquel nous allons nous identifier (c’est tout moi, ça !), la personne a de bonnes raisons de « résister au changement » pour ne pas se perdre : « si je change, ce ne sera plus moi ! » ou pour éviter de se sentir trop en danger. Le changement amène la personne à se retrouver avec l’impression de revivre les conditions extrêmes de sa survie originelle (clé n°4).
6. Sixième clé : la peur
La peur est une des émotions de base de l’humain. Elle a pour utilité de nous donner l’alerte grâce à des signaux sensoriels internes qui indiquent « il y a un danger ». Le danger peut être réel ou imaginaire. Tout changement va générer un sentiment de peur, ce qui provoquera des pensées et des comportements associés : la paralysie, la fuite ou l’agressivité.
Demandez-vous : Quelle est ma façon de vivre le changement ? Parmi les 6 clés citées, quelles sont celles qui me parlent le plus ?
Pour en savoir plus sur le changement, téléchargez le eBook de Patrice Fosset : « La Conscience De Changer ».
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