Reconnue comme handicap, la dyslexie reste taboue au travail. Souvent traités de procrastinateurs, les « DYS » sont nombreux à développer un syndrome de l’imposteur, passant leur temps à combler leurs lacunes plutôt qu’à cultiver leurs atouts. Pénalisés à l’oral comme à l’écrit, les collaborateurs concernés préfèrent souvent taire leurs difficultés. Ce qui entrave leur évolution professionnelle. Un paradoxe autant qu’un gâchis humain alors que 35% des dyslexiques sont des entrepreneurs aux qualités précieuses : pensées créative, résolution de problème complexe, communication, leadership.