Creativity at Work
Ceci est un article de Alan Barker.

Il se peut que vous en ayez entendu parler, ou même déjà trouvé ce terme dans un dictionnaire. Mais qu’est-ce que c’est exactement, la pensée latérale ?

Ce que la pensée n’est pas

Voici quelques mythes sur la pensée…

 

La pensée ne veut pas dire intelligence. La pensée non-intelligente peut tout de même mener vers un résultat. L’intelligence sans la pensée est inutile. J’aimerais insister sur le fait que l’intelligence n’est pas une qualité singulière. Nous possédons tous de multiples intelligences. Notre succès en tant qu’humains ne dépend pas d’une intelligence supérieure aux animaux, mais de notre capacité à utiliser toutes nos intelligences.)

La pensée n’est pas une fonction de l’éducation. Nous connaissons tous des gens qui n’ont pas bénéficié d’une « bonne éducation » mais qui pensent bien, et sagement. Et nous pouvons certainement penser à certains individus « bien éduqués » qui ne savent pas réfléchir ou penser !

La pensée n’est pas une accumulation d’information. Nous avons bien sûr besoin d’information pour bien penser. Mais augmenter l’information n’est pas penser ; c’est simplement se vanter. Trop d’information peut freiner notre capacité à bien penser.

La pensée n’est pas simplement une opération logique. Nous associons souvent la pensée à un raisonnement logique. Mais la pensée est bien plus que cela. Que faites-vous lorsque vous priorisez, clarifiez vos objectifs, évaluez vos alternatives, imaginez des conséquences et demandez l’opinion des autres ? Vous pensez, bien sûr. La pensée implique la perception, l’interprétation, la traduction, la transformation, le choix, la conception et l’évaluation – et aussi le hasard.

En bref : la pensée implique tout un tas de compétences.

 

Pensée verticale et latérale

Toute pensée est basée sur une opération basique : la capacité à connecter différentes choses.

Ceci introduit Edward de Bono. De Bono, un biologiste maltais, fut le premier à utiliser le terme “pensée latérale” au milieu des années 1960. Il distingue la pensée verticale et latérale.

La pensée verticale cherche la bonne réponse. Lorsque l’on pense verticalement, nous avons besoin de nous corriger à chaque étape afin d’avoir raison à la fin. C’est comme grimper une échell : il faut rester dessus afin de grimper jusqu’au sommet.

Faire une addition est un cas classique d’une pensée verticale.

La pensée latérale cherche une réponse différente. Il n’importe pas d’avoir raison chaque étape, parce que nous ne cherchons pas la bonne réponse. C’est comme marcher sur des rochers : nous utilisons tous les rochers possibles pour avancer et mener notre pensée autre part.

Se mettre à la place de quelqu’un d’autre est un cas classique d’une pensée latérale.

 

La pensée latérale fait trois sortes de connections mentales : la similarité, proximité ou opposition.

Par exemple, nous pourrions connecter le mot « table » avec :

  • étagère (similaire);
  • chaise (proche); ou
  • puits (opposé).

 

Si vous souhaitez créer de nouvelles idées, forcez des connections latérales : placez deux objets qui n’ont rien en commun ensemble et demandez-vous en quoi ils sont similaires, proches ou contraires. Il est facile de connecter tout avec tout !

La plupart des techniques créatives utilisent la pensée latérale d’une manière ou d’une autre. Celles-ci tombent dans deux catégories : la métaphore (recherche de similarité ou proximité) et l’inversion (les contraires).

 

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